Cette maison construite en pisé dans les années 1890 fait partie du patrimoine local. Le maître d’ouvrage a réalisé les rénovations en grande partie lui-même dans l’objectif d’atteindre un objectif de consommation d’énergie primaire pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire de 50 kWh/m2.an.

Ce projet lui a permis d’être primé par la Région Rhône-Alpes dans le cadre de l’appel à projet « 100 Maisons Basse Énergie ».

La première étape de réhabilitation a été la mise à nu des murs (recouverts par un enduit ciment dans les années 70-80) pour rendre au pisé sa propriété de « perspirance ». La « perspirance » c’est le fait d’être étanche à l’air, à l’eau mais perméable à la vapeur d’eau.

Aussi tous les matériaux « perspirants » doivent pouvoir « respirer » c’est-à-dire ne pas être recouvert d’isolant ou d’enduit qui empêche la migration de l’humidité, crée un point de rosé et détériore les matériaux.

Orientée est-ouest, mitoyenne par le sud, cette maison est l’aboutissement d’une réflexion sur la rénovation en pisé, dans le respect des caractéristiques du matériau alliant l’éco-responsabilité et le confort. L’architecture répond au mieux à la haute qualité environnementale avec l’utilisation de matériaux sains (fibres de bois, laine de chanvre, menuiserie bois) et l’intégration de systèmes thermiques à 70 % d’énergies renouvelables (solaire thermique, bois, appoint gaz).

D’autres aspects de l’éco-construction ont également été développés :

• la récupération de l’eau de pluie ;
• la valorisation des apports solaires avec l’extension d’une véranda à l’ouest.